Conversation avec Marilyne Salini

Conversation avec Marilyne Salini

Passionnés de déco, mais perdus une fois votre magazine préféré refermé ? Pas de panique ! Des personnalités que nous adorons partagent leur vision unique de la décoration. Avec beaucoup de générosité, elles dévoilent leurs choix audacieux et distillent astuces et conseils inspirants. Aujourd’hui, nous avons la chance d'avoir une conversation avec

Marilyne Salini

 

 

 

Marilyne, pouvez-vous vous présenter



Je suis architecte d’intérieur, designer d’espace, décoratrice d’intérieur. Après plusieurs années dans la presse magazine, j’ai développé et nourri l’envie de devenir architecte d’intérieur. J’ai suivi une formation à l’école Boule (avec mes deux enfants…) et j’ai monté mon agence en 2017. On me nomme « narratrice » des lieux et j’aime beaucoup cette expression, elle exprime bien le travail que je réalise : à travers les univers dessinés, on touche à l’intime.


 

Votre mantra en déco ?


Des espaces fonctionnels, des lignes simples, de la luminosité, de la circulation et de la chaleur. On peut voir beaucoup de blanc dans mes intérieurs, j’aime cette couleur qui met en avant toutes les ponctuations de teintes par la couleur ou par l’objet. L’objet, les œuvres, les céramiques subliment autant qu’une belle matière.



Le bon goût, vous en pensez quoi ?


Le bon goût correspond à la bonne dose ! Savoir bien harmoniser est tout un art.

 

Si vous étiez une pièce de la maison ?


Choix difficile, j’hésite entre la pièce de vie où l’on reçoit, on dîne, on échange, on rit, parfois même on danse, ou la chambre à coucher qui incarne un havre de paix, un refuge. Je pense que cela dépend des saisons, de la luminosité dans une pièce, d’un reflet du soleil… C’est cela qui est intéressant dans un lieu de vie.

 

Le top 3 de votre bucket list ?


🌋 Se lever à 3 heures du matin pour réaliser l’ascension du volcan Mont Batur à Bali et assister au lever du soleil.


🍨 Manger une dame blanche au village de L’Herbe au Cap Ferret.


🍾 Finir son année à La Dilettante, une cave dans le village de Saint-Sauveur à l'île d'Yeu, en buvant une petite coupe de champagne avant de réveillonner.




Si vous étiez un artiste ?



Je travaillerais avec mes mains : céramiste ou peintre. Mon père, René Remer, était imprimeur d’art et maître d’art en tant que spécialiste de la phototypie ; j’ai des souvenirs d’odeurs d’encre lorsque j’allais dans son imprimerie et j’adorais ça !


 

Votre obsession du 

moment ?


Acheter un tableau.

Votre projet de rêve ?


Créer un agriturismo à Minorque, un lieu à la fois intime et vivant.


Le monde de Marilyne


 


Réchauffer l’immaculé


Effectivement le blanc tient une bonne place dans mes réalisations, mais je le marie avec du bois, ce qui rend tout de suite les ambiances chaleureuses.


 


Ponctuations colorées


L’ajout des ponctuations de couleurs dans mon travail se fait par les revêtements ou les objets : faïence murale, papier peint, revêtement de sol, une sculpture sur un mur blanc, une céramique, un luminaire, des coussins, des rideaux



Cadencer les espaces


J’aime travailler les espaces ouverts tout en les délimitant à la faveur d’une verrière, un claustra, mais rien qui empêche la lumière d’entrer.



Explosion de lumière


Le travail de la lumière dépend de l’orientation et la configuration de chaque lieu. Il faut parfois réfléchir sur la couleur et la lumière artificielle pour rendre les espaces lumineux et chaleureux.



Textile essentiel

Rideaux, coussins, tapis sont indispensables dans un intérieur : ils finissent tout.

 

 


Le fil rouge dans une 

maison ?


Cela peut être une couleur, une matière, une ligne… tout dépend du projet et du thème.



Votre définition de l’intérieur idéal ?

Un lieu incarné : un endroit qui nous ressemble.


La shopping list de Marilyne